LA DEVOTION — 2ème PILIER DE LA SAGESSE

LA DEVOTION — 2ème PILIER DE LA SAGESSE

LECTURE DE LA BIBLE : Psaume 63 v1-4 / Matthieu 15 v8-9

La dévotion est l’état d’esprit d’une personne entièrement et complètement consacrée à Dieu. David nous partage sa dévotion, sa consécration vis à vis de Dieu dans le Psaume 63 v1-4 “...O Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, Dans une terre aride, desséchée, sans eau….” (LSG). La soif de David ici est identifié par une absence de la présence de Dieu. Dans sa prière, David crie à Dieu, il a soif de Dieu.

La prière développe l’esprit de dévotion, tandis que la dévotion favorise les meilleures prières. La dévotion fait progresser la prière et aide à conduire la prière droit vers le but qu’elle recherche. La prière s’épanouit dans une atmosphère de véritable dévotion. Il est facile de prier lorsque nous sommes dans un esprit de dévotion. L’attitude de notre intellect et l’état du cœur requis par la dévotion rendent la prière efficace, pour qu’elle atteigne le trône de la grâce. Dieu a Sa demeure là où réside l’esprit de dévotion.

L’essence même de la prière, c’est l’esprit de dévotion. Sans la dévotion, la prière n’est qu’une coquille vide, des paroles en l’air. Il est triste de constater que cette forme de prière est très courante dans nos églises aujourd’hui. Nous vivons dans une ère toujours pressée, affairée, active, et c’est esprit d’agitation a envahi l’Église de Dieu. Ses prouesses religieuses sont nombreuses. L’Église travaille la religion avec l’ordre, la précision et la force d’une vraie machine. Mais trop souvent elle travaille avec le même manque de cœur qu’une machine. Il y a de ce mouvement de manège dans notre routine incessante d’activités religieuses. Nous prions sans prier. Nous chantons sans chanter selon l’Esprit. Nous avons de la musique sans que les louanges de Dieu y soient présentes. Nous fréquentons l’église à force d’habitude, et nous sommes très contents de revenir chez nous lorsque la bénédiction finale est prononcée. Nous lisons notre chapitre habituel dans la Bible, et nous nous sentons plutôt soulagés lorsque la tâche est accomplie. Nous prions machinalement comme un ouvrier qui récite sa leçon par cœur, et nous ne sommes pas chagrinés lorsque le dernier “amen” est prononcé. Le christianisme touche tout, sauf nos cœurs. Il engage nos mains et nos pieds, il s’empare de nos voix, il empoigne notre argent, il touche même notre posture corporelle, mais il ne s’empare pas de nos affections, de nos désirs, de notre zèle, pour nous rendre sérieux, éperdument fervents, pour nous faire taire et devenir des adorateurs dans la présence de Dieu.

Nous devons mettre tout notre cœur dans notre dévotion à Dieu. C’est dans la Bible, I Chroniques 28.9 (SEG) : « Et toi, Salomon, mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-le d’un cœur dévoué et d’une âme bien disposée, car l’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu Le cherches, Il se laissera trouver par toi ; mais si tu L’abandonnes, Il te rejettera pour toujours. » Matthieu 12.30 (SEG) dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. »

Ceux qui cherchent le Seigneur de tout leur cœur sont appelés « bénis ». C’est dans la Bible, Psaume 119.2 (SEG) : « Heureux ceux qui gardent Ses préceptes, qui Le cherchent de tout leur cœur. »

V. CONCLUSION/APPLICATION

Pendant qu’Il était ici sur terre, vous n’avez jamais l’impression que le Seigneur Jésus-Christ était juste en train de faire le mouvement. Jésus était personnellement impliqué dans tout ce qu’il faisait (Matthieu 9 :36 ; Matthieu 23 :37). Il est venu faire la volonté du Père (Jean 6) et nous aussi. Comme Christ vit à travers nous, la volonté du Père s’accomplit (Philippiens 2 :12-13 ; cf. Galates 2 :20).

Lorsque nous avons un véritable amour pour Jésus, il en résulte une dévotion définitive envers Lui et le Père ; alors nous lui rendons l’amour qu’il a pour nous.

Votre vie chrétienne n’est-elle qu’un exercice de l’intellect ?

Votre vie chrétienne se limite-t-elle à de simples émotions ?

Votre vie chrétienne ne reste-t-elle pas constante avec des sentiments fluctuants ?

Votre vie chrétienne n’est-elle qu’une religion ennuyeuse ?

Si vous avez répondu oui à l’une des questions ci-dessus, vous devrez peut-être revenir à votre premier amour par la repentance et la confession du péché d’une « dévotion morte au Christ ».

Apôtre Valentin